Lors du CHSCT Ministériel du 16 février 2021, les organisations syndicales alertent sur la santé physique et mentale des agents et l’approche du point de rupture pour les encadrants.
La SG répond qu’il faut trouver des initiatives innovantes pour maintenir le lien et palier à l’absence de contact physique.
La CGT répond qu’une première action serait de mettre en place un véritable droit à la déconnexion.
La crise sanitaire aura profondément bouleversé nos habitudes de travail et en particulier la pratique du travail à distance ou en télétravail, le plus souvent en mode dégradé. Les enquêtes, diligentées par l’administration, organisées par la CGT ou d’autres organisations ont toutes démontré une aspiration accentuée pour le télétravail et aussi des attentes fortes d’améliorations des conditions matérielles d’exercice et d’encadrement de celui-ci.
Droit à la déconnexion :
J’ai pu relever un article dans un quotidien sur le devoir de déconnexion qui pourrait être évoqué par notre syndicat surtout au regard des attributions du MTE et des politiques qu’il porte. Effectivement l’accès aux données, leur stockage dans des serveurs ainsi que la production et le fonctionnement des ordinateurs et smartphones connectés ont un coût en énergie sans évoquer les composants en terme de ressources limitées. Il s’agit, pour « sauver la planète » ou plutôt la détruire moins vite, d’un devoir de déconnexion que les managers devraient intégrer dans leurs démarches et leur management en sus du droit à la déconnexion.